TOUTE LA VERITE A SAVOIR SUR LA SAINTE MESSE CATHOLIQUE

 

 


TOUTE LA VERITE A SAVOIR SUR LA SAINTE MESSE CATHOLIQUE


L'EVANGILE AU QUOTIDIEN
Seigneur, vers qui irions-nous ? Vous avez les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68
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vendredi 30 avril 2010
Le vendredi de la 4e semaine de Pâques
Saint(s) du jour : St Joseph-Benoît Cottolengo, prêtre (1786-1842), St Pie V, pape (+ 1572)

Saint Pie V Pape (1504-1572)

Deux religieux dominicains cheminaient un jour à travers la Lombardie. Dans un village, ils rencontrèrent un petit pâtre nommé Michel Ghislieri, d'une noble famille ruinée par les guerres civiles. La physionomie ouverte et spirituelle de l'enfant, ses questions, ses réponses, frappèrent vivement les bons religieux, qui lui proposèrent de l'emmener pour le faire entrer dans leur Ordre. Ce jour-là, la Providence avait accompli, de la manière la plus simple, un merveilleux dessein, car cet enfant devait être saint Pie V.

Les études du jeune Michel furent brillantes ; l'élève devint lui-même, à vingt ans, un professeur distingué. Bientôt il lui fallut courber ses épaules sous la charge de supérieur, puis d'inquisiteur. C'est dans cette fonction épineuse qu'il se créa, en défendant les droits de l'Église, des ennemis implacables. Il dut aller à Rome justifier sa conduite. Les Dominicains du couvent de Sainte-Sabine, le voyant arriver avec un extérieur négligé, lui firent mauvais accueil ; le supérieur alla même jusqu'à lui dire avec raillerie : " Que venez-vous chercher ici, mon Père ? Venez-vous voir si le collège des cardinaux est disposé à vous faire Pape ? " Le religieux peu charitable ne se doutait pas qu'il prédisait l'avenir. Le cardinal Caraffa jugea autrement le jeune inquisiteur ; sous cet extérieur modeste, il reconnut une grande âme destinée par Dieu à combattre vaillamment l'hérésie ; et plus tard, quand il fut devenu Pape sous le nom de Paul IV, il eut hâte de donner un évêché à Michel Ghislieri, qui dut l'accepter malgré ses larmes.

Dès lors on vit briller en lui toutes les vertus apostoliques, surtout l'amour des pauvres et des humbles. Peu de temps après, l'évêque était cardinal. Il n'accepta des exigences de sa dignité que ce qu'il ne pouvait éviter ; son palais ressemblait à un couvent, sa vie à celle d'un moine. Jamais plus grande violence ne lui fut faite que quand on lui imposa de force la charge du souverain pontificat. Il prit le nom de Pie V.

Peu de Papes ont vu autour d'eux le rayonnement de plus grands Saints et de plus grands hommes ; c'était le temps où vivaient les saint Jean l'Aumônier, les saint Thomas de Villeneuve, les saint Jean de Dieu, les saint Jean de la Croix, les sainte Thérèse, les saints François de Borgia, Louis de Gonzague, Stanislas Kostka, saint Charles Borromée.

Le grand événement de son règne fut la victoire de Lépante, dont il eut la révélation à l'heure même où elle fut remportée.



Bulle Quo Primum tempore du 14 juillet 1570
 


Du pape saint Pie V, organisant définitivement la célébration du Saint Sacrifice de la Messe.
( Déclaration irrévocable de cette Divine Messe Catholique à respecter comme telle à perpétuité, mais qui a subi des altérations sacrilèges depuis le concordat et l'infiltration maçonnique ecclésiastique et christique à l'intérieur même du vatican en commençant par l'Eglise de France )

« Pie, évêque, serviteur des serviteurs de Dieu, pour Mémoire à la Postérité.

Dès le premier instant de Notre élévation au sommet de la Hiérarchie Apostolique, Nous avons tourné avec amour notre esprit et nos forces, et dirigé toutes nos pensées vers ce qui était de nature à conserver la pureté du culte de l'Eglise, et, avec l'aide de Dieu Lui-même, Nous nous sommes efforcé de le réaliser en plénitude, en y apportant tout notre soin.

Comme parmi d'autres décisions du Saint Concile de Trente, il nous incombait de décider de l'édition et de la réforme des livres sacrés, le Catéchisme, le Bréviaire et le Missel;

après avoir déjà, grâce à Dieu, édité le Catéchisme pour l'instruction du peuple, et, pour qu'à Dieu soient rendues les louanges qui Lui sont dues, corrigé complètement le Bréviaire, pour que le Missel répondit au Bréviaire, ce qui est convenable et normal puisqu'il sied qu'il n'y ait dans l'Eglise de Dieu qu'une seule façon de psalmodier et un seul rite pour célébrer la Messe, il Nous apparaissait désormais nécessaire de penser le plus tôt possible à ce qui restait à faire dans ce domaine, à savoir: éditer le Missel lui-même.

C'est pourquoi Nous avons estimé devoir confier cette charge à des savants choisis; et, de fait, ce sont eux qui, après avoir soigneusement rassemblé tous les manuscrits, non seulement les anciens de Notre Bibliothèque Vaticane, mais aussi d'autres recherchés de tous les côtés, corrigés et exempts d'altération, ainsi que les décisions des Anciens et les écrits d'auteurs estimés qui nous ont laissé des documents relatifs à l'organisation de ces mêmes rites, ont rétabli le Missel lui-même conformément à la règle antique et aux rites des Saints Pères.

Une fois celui-ci révisé et corrigé, après mûre réflexion, afin que tous profitent de cette disposition et du travail que nous avons entrepris, nous avons ordonné qu'il fût imprimé à Rome le plus tôt possible, et qu'une fois imprimé, il fût publié, afin que les prêtres sachent quelles prières ils doivent utiliser, quels sont les rites et quelles sont les cérémonies qu'ils doivent conserver dorénavant dans la célébration des messes: pour que tous accueillent partout et observent ce qui leur a été transmis par l'Eglise Romaine, Mère et Maîtresse de toutes les autres églises, et pour que par la suite et dans les temps à venir dans toutes les églises, patriarcales, cathédrales, collégiales et paroissiales de toutes les provinces de la Chrétienté, séculières ou. de n'importe quels Ordres monastiques, tant d'hommes que de femmes, même d'Ordres militaires réguliers, et dans les églises et chapelles sans charge d'âmes dans lesquelles la célébration de la messe conventuelle à haute voix avec le choeur, ou à voix basse suivant le rite de l'Eglise Romaine est de coutume ou d'obligation, on ne chante ou ne récite d'autres formules que celle conforme au Missel que Nous avons publié, même si ces mêmes églises ont obtenu une dispense quelconque, par un indult du Siège Apostolique, par le fait d'une coutume, d'un privilège ou même d'un serment, ou par une confirmation apostolique, ou sont dotées d'autres permissions quelconques; à moins que depuis la première institution approuvée par le Siège Apostolique ou depuis que s'est établie la coutume, et que cette dernière ou l'institution elle-même aient été observées sans interruption dans ces mêmes églises par la célébration de messes pendant plus de deux cents ans. Dans ce cas Nous ne supprimons aucunement à ces églises leur institution ou coutumes de célébrer la messe; mais, si ce Missel que Nous avons fait publier leur plaisait davantage, de l'avis de l'Evêque ou du Prélat, ou de l'ensemble du Chapitre, Nous permettons que, sans que quoi que ce soit y fasse obstacle, elles puissent célébrer la messe suivant celui-ci.

Par notre présente constitution, qui est valable à perpétuité, Nous avons décidé et Nous ordonnons, sous peine de notre malédiction, que pour toutes les autres églises précitées l'usage de leurs missels propres soit retiré et absolument et totalement rejeté et que jamais rien ne soit ajouté, retranché ou modifié à Notre Missel que nous venons d'éditer.

Nous avons décidé rigoureusement pour l'ensemble et pour chacune des églises énumérées ci-dessus, pour les Patriarches, les Administrateurs et pour toutes autres personnes revêtues de quelque dignité ecclésiastique, fussent-ils même cardinaux de la Sainte Eglise Romaine ou aient tout autre grade ou prééminence quelconque, qu'ils devront, en vertu de la sainte obéissance, abandonner à l'avenir et rejeter entièrement tous les autres principes et rites, si anciens fussent-ils, provenant des autres missels dont ils avaient jusqu'ici l'habitude de se servir, et qu'ils devront chanter ou dire la Messe suivant le rite, la manière et la règle que Nous enseignons par ce Missel et qu'ils ne pourront se permettre d'ajouter, dans la célébration de la Messe, d'autres cérémonies ou de réciter d'autres prières que celles contenues dans ce Missel.

Et même, par les dispositions des présentes et au nom de Notre Autorité Apostolique, Nous concédons et accordons que ce même Missel pourra être suivi en totalité dans la messe chantée ou lue, dans quelque église que ce soit, sans aucun scrupule de conscience et sans encourir aucune punition, condamnation ou censure, et qu'on pourra valablement l'utiliser librement et licitement, et cela à perpétuité. Et, d'une façon analogue, nous avons décidé et déclarons que les Supérieurs, Administrateurs, Chanoines, Chapelains et autres prêtres de quelque nom qu'ils seront désignés, ou les religieux de n'importe quel ordre, ne peuvent être tenus de célébrer la Messe autrement que nous l'avons fixé, et que jamais et en aucun temps qui que ce soit ne pourra les contraindre et les forcer à laisser ce Missel ou à abroger la présente instruction ou la modifier, mais qu'elle demeurera toujours en vigueur et valide, dans toute sa force, nonobstant les décisions antérieures et les Constitutions et Ordonnances Apostoliques, et les Constitutions Générales ou Spéciales émanant de Conciles Provinciaux et Généraux, pas plus que l'usage des églises précitées confirmé par une prescription très ancienne et immémoriale, mais ne remontant pas à plus de deux cents ans, ni les décisions ou coutumes contraires quelles qu'elles soient.

Nous voulons au contraire, et Nous le décrétons avec la même autorité, qu'après la publication de Notre présente Constitution ainsi que du Missel, tous les prêtres qui sont présents dans la Curie Romaine soient tenus de chanter ou de dire la Messe selon ce Missel dans un délai d'un mois; ceux qui sont de ce côté des Alpes, au bout de trois mois; et, enfin, ceux qui habitent de l'autre côté des montagnes, au bout de six mois ou dès que celui-ci leur sera offert à acheter.

Et, pour qu'en tout lieu de la Terre il soit conservé sans corruption et exempt de fautes et d'erreurs, nous interdisons par Notre autorité apostolique et par le contenu d'instructions semblables à la présente, à tous les imprimeurs domiciliés dans le domaine soumis directement ou indirectement à Notre autorité et à la Sainte Eglise Romaine, sous peine de confiscation des livres et d'une amende de deux cents ducats d'or à payer au Trésor Apostolique, et aux autres, domiciliés en quelque lieu du monde, sous peine d'excommunication et d'autres sanctions en Notre pouvoir, de se permettre en aucune manière ou de s'arroger le droit de l'imprimer ou de l'offrir, ou de l'accepter sans Notre permission ou une permission spéciale d'un Commissaire Apostolique qui doit être chargé par Nous de ce soin, et sans que ce Commissaire n'ait comparé avec le Missel imprimé à Rome, suivant la grande impression, un original destiné au même imprimeur pour lui servir de modèle pour ceux que le dit imprimeur doit imprimer, ni sans qu'on n'ait préalablement bien établi qu'il concorde avec le dit Missel et ne présente absolument aucune divergence par rapport à celui-ci.

Cependant, comme il serait difficile de transmettre la présente lettre en tous les lieux de la Chrétienté et de la porter tout de suite à la connaissance de tous, Nous ordonnons de la publier et de l'afficher, suivant l'usage, à la Basilique du Prince des Apôtres et à la Chancellerie Apostolique, ainsi que sur le Champ de Flore, et d'imprimer aussi des exemplaires de cette même lettre signée de la main d'un notaire public et munis du sceau d'une personnalité revêtue d'une dignité ecclésiastique, auxquels on devra partout, chez tous les peuples et en tous les lieux, accorder la même confiance absolument exempte de doute que si l'on montrait ou exposait la présente.

Qu'absolument personne, donc, ne puisse déroger à cette page qui exprime Notre permission, Notre décision, Notre ordonnance, Notre commandement, Notre précepte, Notre concession, Notre indult, Notre déclaration, Notre décret et Notre interdiction, ou n'ose témérairement aller à l'encontre de ses dispositions. Si, cependant, quelqu'un se permettait une telle altération, qu'il sache qu'il encourrait l'indignation de Dieu tout-puissant et de ses bienheureux Apôtres Pierre et Paul.

Donné à Rome, à Saint-Pierre, l'an mil cinq cent soixante dix de l'Incarnation du Seigneur, la veille des Ides de Juillet, en la cinquième année de Notre Pontificat.»

 



A SAVOIR : SAINT PADRE PIO LUTTA TOUTE SA VIE AU NOM DE TOUS SES FRERES PRÊTRES, POUR GARDER LA PERMISSION JUSQU'AU BOUT DE CELEBRER LA SAINTE MESSE CATHOLIQUE DE SAINT PIE V, SOUFFRANT DES PLAIES A SES MAINS EN REPARATION DE LA COMMUNION DANS LA MAIN QUI EST SACRILEGE ! ET MERE TERESA EN A TEMOIGNE AINSI :

REPONDANT A LA QUESTION D'UN JOURNALISTE EN 1997 LUI DEMANDANT CECI :

«Mère Térésa, quel est le plus grand malheur dans le monde actuel?»

Elle dit:
 



«Ce n'est pas la misère et la famine, dont sont victimes tant de pauvres,
ce ne sont pas les guerres et les catastrophes de toutes sortes,
c'est la communion dans la main qui est ce manque de respect vis à vis de la personne de JESUS-CHRIST.»
Voir toutes les précisions historiques de l'Eglise dans le site : http://www.bravomarie.fr/
Et voir les vidéos de la Sainte Messe de Saint Pie V sur le site: http://avemaria-corse-2.spaces.live.com/
Et tous les désirs ardents du Sacré-Cœur de Jésus pour notre époque, dans le site : http://divin-decret-damour-de-jesus.org/
avec 5 cadeaux d'amour à offrir à Jésus, pour préparer ensemble son Retour Glorieux sur la terre, c'est à dire,
consoler Jésus avec Sainte Marguerite-Marie de Paray-le-Monial de France :
en se rendant dans le sanctuaire de son Sacré-Cœur en pèlerinage du 13 au 19 AOUT 2010 :
( voir avec : christianjoseph@hotmail.fr pour l'organisation et l'hébergement sur place ) :

1. par la communion à genoux et sur la langue d'un seul cœur avec notre Pape Benoit XVI,

2. par la pureté du langage en vouvoyant Notre Dieu et les saints du Ciel en Français,

3. par l'obéissance joyeuse à Dieu le Père, en vivant les Commandements de la Bible et de l'Eglise,

4. par la joie de faire plaisir à Jésus en lisant avec bienveillance son Divin Décret d'Amour pour notre époque,

5. et par la ferveur de vivre les appels de Notre Dame du très Saint Rosaire là où nous sommes ..... )

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus : « Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures »

Livre des Actes des Apôtres 13,26-33.

Dans la synagogue d'Antioche de Pisidie, Paul disait : "Fils de la race d'Abraham, et vous qui adorez notre Dieu, frères, c'est à nous tous que ce message de salut a été envoyé. En effet, les habitants de Jérusalem et leurs chefs n'avaient pas su reconnaître Jésus, ni comprendre les paroles des prophètes qu'on lit chaque sabbat ; et pourtant ils ont accompli ces mêmes paroles quand ils l'ont jugé. Sans avoir trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort, ils ont réclamé à Pilate son exécution. Et, après avoir réalisé tout ce qui était écrit de lui, ils l'ont descendu de la croix et mis au tombeau. Mais Dieu l'a ressuscité d'entre les morts. Il est apparu pendant plusieurs jours à ceux qui étaient montés avec lui de Galilée à Jérusalem, et qui sont maintenant ses témoins devant le peuple. Et nous, nous vous annonçons cette Bonne Nouvelle : la promesse que Dieu avait faite à nos pères, il l'a entièrement accomplie pour nous, leurs enfants, en ressuscitant Jésus ; c'est ce qui est écrit au psaume deuxième : Tu es mon fils, aujourd'hui je t'ai engendré.

Psaume 2,6-7.8-9.10-11.

« Moi, j'ai sacré mon roi sur Sion, ma sainte montagne. »
Je proclame le décret du Seigneur ! Il m'a dit : « Tu es mon fils ; moi, aujourd'hui, je t'ai engendré.
Demande, et je te donne en héritage les nations, pour domaine la terre tout entière.
Tu les détruiras de ton sceptre de fer, tu les briseras comme un vase de potier. »
Maintenant, rois, comprenez, reprenez-vous, juges de la terre.
Servez le Seigneur avec crainte, rendez-lui votre hommage en tremblant.

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 14,1-6.

À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Ne soyez donc pas bouleversés : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, beaucoup peuvent trouver leur demeure ; sinon, est-ce que je vous aurais dit : Je pars vous préparer une place ? Quand je serai allé vous la préparer, je reviendrai vous prendre avec moi ; et là où je suis, vous y serez aussi. Pour aller où je m'en vais, vous savez le chemin.» Thomas lui dit : «Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas ; comment pourrions-nous savoir le chemin ?» Jésus lui répond : «Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour :

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église
Manuscrit autobiographique A, 2r°- 3r°

«Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures»
 


« Longtemps, je me suis demandé pourquoi le Bon Dieu avait des préférences, pourquoi toutes les âmes ne recevaient pas un égal degré de grâces... Jésus a daigné m'instruire de ce mystère, il a mis devant mes yeux le livre de la nature et j'ai compris que toutes les fleurs qu'il a créées sont belles, que l'éclat de la rose et la blancheur du lys n'enlèvent pas le parfum de la petite violette ou la simplicité ravissante de la pâquerette. J'ai compris que si toutes les petites fleurs voulaient être des roses, la nature perdrait sa parure printanière, les champs ne seraient plus émaillés de fleurettes.

Ainsi en est-il dans le monde des âmes qui est le jardin de Jésus. Il a voulu créer les grands saints qui peuvent être comparés au lys et aux roses mais il en a créé aussi de plus petits et ceux-ci doivent se contenter d'être des pâquerettes ou des violettes destinées à réjouir les regards du Bon Dieu lorsqu'il les abaisse à ses pieds ; la perfection consiste à faire sa volonté, à être ce qu'il veut que nous soyons.

J'ai compris encore que l'amour de Notre Seigneur se révèle aussi bien dans l'âme la plus simple qui ne résiste en rien à sa grâce que dans l'âme la plus sublime ; en effet le propre de l'amour étant de s'abaisser, si toutes les âmes ressemblaient à celles des Saints docteurs qui ont illuminé l'Église par la clarté de leur doctrine, il semble que le Bon Dieu ne descendrait pas assez bas en venant jusqu'à leur coeur, mais il a créé l'enfant qui ne sait rien et ne fait entendre que de faibles cris, il a créé le pauvre sauvage n'ayant pour se conduire que la loi naturelle et c'est jusqu'à leur coeur qu'il daigne s'abaisser, ce sont là ses fleurs des champs dont la simplicité le ravit. En descendant ainsi le Bon Dieu montre sa grandeur infinie. De même que le soleil éclaire en même temps les cèdres et chaque petite fleur comme si elle était seule sur la terre, de même Notre Seigneur s'occupe aussi particulièrement de chaque âme que si elle n'avait pas de semblables...»
 



PHOTO DE MARTHE ROBIN STIGMATISEE DE FRANCE / SAINT PADRE PIO D'ITALIE / ET SAINTE ALEXANDRINA DU PORTUGAL /